Zoom sur... le Whisky
Dans notre belle région de vins, découvrant le mot Whisky dans le menu j’ai eu envie d’en savoir plus… Mail il y en a tellement à en dire… Je vais être un peu longue pour celles et ceux que cela intéresse… pour les autres, l’Actu et le Quoi de neuf ci-dessous sont plus courts !
Whisky est donc le nom générique d'un ensemble d'eaux-de-vie fabriquées par distillation de céréales maltées ou non maltées. L'origine du whisky est encore aujourd'hui sujette à controverses entre Écossais et Irlandais, chacun y allant de sa preuve la plus ancienne bien sûr !
Histoire
« L'histoire du whisky reste voilée dans les brumes de l'aube celtique. » — Sir Robert Bruce Lockhart
… tout est dit… mais essayons d’en savoir plus quand même…
Les plus anciennes distillations attestées par des fouilles archéologiques sont en Mésopotamie au IIe millénaire av. J.-C. mais des traces de distillation apparaissent auparavant en Chine et en Égypte (peintures dans des tombes). Les Arabes apportent cette technique en Occident. Les Maures en Espagne l'utilisent pour la fabrication de parfums et de médicaments. Les premières distillations en Europe ont lieu dans les pays possédant des vignobles puis dans les pays qui remplacent les raisins par des grains de céréales.
À partir du XIIe siècle, la distillation de l'eau-de-vie se répand progressivement en Europe, notamment en Écosse et en Irlande, où l’alambic ferait son apparition avec les missionnaires chrétiens qui ont découvert les secrets de fabrication du parfum. Une légende veut que les missionnaires irlandais, emmenés par saint Patrick, rapportent de leurs voyages évangéliques en Égypte la technique de la distillation et le premier alambic, l'ont introduit en Irlande en 432 et ont détourné le procédé pour la fabrication d'une eau-de-vie. La pratique et le savoir-faire se développent dans les monastères.
À la suite de l'invasion normande de l'Irlande en 1169, les soldats anglo-normands qui envahissent l'Irlande découvrent la boisson alcoolisée qui semble alors jouir d'une popularité notable auprès de la population locale. En 1608, le comté d'Antrim en Irlande du Nord obtient la première licence officielle de distillation.
Au XVIe siècle, la mise au point de systèmes de refroidissement à eau permet une nette amélioration qualitative qui accélère le développement économique du whisky écossais. La dissolution des monastères anglais puis écossais amène les moines à se fondre dans la population séculière et à communiquer leur savoir-faire. Si la revente d'eau-de-vie en Écosse n'est licite que pour les barbiers et chirurgiens depuis 1505, elle est parallèlement devenue une activité courante à la ferme, où tout surplus de grain est distillé. Jusqu'au XVIe siècle, le whisky est incolore car non vieilli, aussi est-il vendu comme une eau-de-vie : les Britanniques, en important des vins en barriques, notamment le xérès, vin le plus réputé en Europe au XVIe, utilisent ces barriques pour transporter leur whisky en retour. S'apercevant que ce mode de transport réduit l'oxydation, développe le bouquet des whiskies et leur donne une couleur différente selon le type de barrique, ils favorisent dès lors le vieillissement en futs de chêne.
Au 19ème siècle, la distillation devient légale en Écosse de par les efforts du duc de Gordon. Dès lors, la production clandestine diminue inexorablement. Dans le même temps, la production industrielle se développe. Les Américains se mettent à en produire & ils inventent le Bourbon (qui incorpore une proportion de maïs supérieure à 51%), l’Ecosse créé le Blend qui associe différents whiskies de malt et de grain. Ce Blend va révolutionner l’industrie du whisky. Sa fabrication plus économique, son goût moins typé et reproductible va entraîner la quasi-disparition des single malts pendant près d’un siècle et va favoriser le déclin des productions irlandaises et américaines. Les années 1980 vont marquer un retour aux sources et celui du Single malt qui n’était plus commercialisé que par un très petit nombre de distilleries. Il revient à la mode comme le Boubon américain et ainsi regagnent une belle notoriété en améliorant la qualité de leurs productions.
Consommation
200 litres par seconde sont consommées dans le monde
soit 6321 millions de litres par an.
Ceci fait 0,86 bouteilles d'un litre par an et par habitant
Pour voir la consommation qui féfile, CLIQUEZ ICI, c'est amusant... (ou cela fait peur !)
Les différents types de whisky
J’aimerais tellement vous en dire plus mais ma newsletter va faire des km…
Pour faire simple, un connaisseur-ami m’a dit de vous présenter 2 catégories principales : les Blended (mélanges de whisky de malt et de grains ; les plus consommés au niveau mondial), les Single & Pure Malt provenant d’1 seule céréale maltée puis d’1 seule ou plusieurs distilleries. Les Single Malt (1 distillerie) sont souvent artisanaux, millésimés et âgés, ce seront les plus hauts de gamme.
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Élaboration
L'élaboration d'un whisky doit durer au minimum trois ans. On distingue cinq étapes dans sa fabrication : le maltage, le brassage, la fermentation (alcoolique), la distillation & le vieillissement (en fûts de chêne)
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Dégustation
Pour apprécier pleinement le goût d'un bon whisky, il est généralement déconseillé d'y ajouter des glaçons.En effet, le choc thermique dénature les arômeset endort les papilles.
Il est en revanche possible, voire recommandé dans certains cas, d'allonger son whisky avec un peu d'eau (juste quelques gouttes). L'idéal serait l'eau de la source de la distillerie, mais celle-ci étant rarement accessible au consommateur, une simple eau minérale ou de source neutre conviennent tout à fait. Les connaisseurs affirment que cette adjonction permet de libérer les arômes. La quantité d'eau à ajouter dépend du whisky : certains doivent être dégustés au plus haut degré de confort (environ 43 % d'alcool), d'autres peuvent être allongés jusqu'à 30 degrés. Il est également possible, de boire l'eau à part du whisky dans un verre à côté.
Bien que le verre à whisky traditionnel soit de forme cylindrique, les connaisseurs recommandent plutôt des verres à whisky en forme de tulipe.
Les principales qualités d'un whisky (force alcoolique, caractère fruité, boisé ou tourbé et âge) peuvent être déterminées par son seul nez (la palette olfactive, la dégustation s'appelle d'ailleurs « nosing » en anglais, qui fait référence à « nose », le nez).
La dégustation se décompose généralement en trois phases comme pour le vin : visuelle, olfactive et gustative.
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Vous aurez pu constater que ma source principale du jour est Wikipedia. J’ai consulté des nombreux autres sites et je vous en partage 2 qui peuvent vous permettre d’aller encore plus loin :
La Revue du Vin de France : Apprendre à déguster un whisky avec un expert CLIQUEZ ICI
Et un vrai site de connaisseurs : WHISKYmag.fr CLIQUEZ ICI
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